13. Les sept coupes sont pleines dans l'Apocalypse de saint Jean.
- cesar bki

- 10 janv.
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Dernière mise à jour : 16 oct.
La base des versets est toujours de la version Larousse et la méthode de lecture se fait par les plans ciel/terre.
Nous savons que les Trompettes décrivent, au plan céleste, l’annonce et l’initiation des fléaux ; les Coupes en sont la "matérialisation" terrestre. Je présente ici les correspondances essentielles (de 1 au 7ième fléau) : même séquence d’atteintes, regardée depuis la terre — sans rechercher l’identité mot à mot, mais la cohérence d’ensemble.
Nous appliquons ici la règle posée au post #11 : Trompettes = planétaire/tiers ; Coupes = quadrant/totalité dans le périmètre.

Dans cette étape, nous allons reconstituer une partie de la composante terrestre de l'Apocalypse de saint Jean.
Pour rappel, Jean évolue, dans la narration, sur deux plans. Un qui le localise dans les Cieux, précisément dans le Temple de Dieu, et le deuxième au niveau de la dimension terrestre.
Mais, l'ordre des versets, tel qu'il est dans le livre du Nouveau Testament, confond, fusionne ces deux états. Le récit de la Révélation nous fait voyager entre ciel et terre de manière désordonnée, voire chaotique. Un travail de recomposition s'imposait.
Nous avons déjà identifié et refondu la partie du discours où Jean évolue dans les Cieux, grâce au champ lexical exclusif le composant . Avec cela, nous avons pu retracer le schéma général du déroulement des Tribulations et remarqué la duplication de la description des sept ultimes fléaux; Les sept coupes reflétant des similarités avec les sept trompettes, vision terrestre en miroir "déformant" de la vision céleste, espace dans lequel les sept coupes sont pleines dans l'Apocalypse de saint Jean.
Et donc, pour cette reconstitution de la vision terrestre des sept ultimes fléaux, initiés par des anges, nous allons rassembler les versets appartenant à cet autre champ lexical spécifique, extraits de la partie des versets qui n'a pas encore été exploitée.
Voici la construction déduite, basée sur les passages sélectionnés qui correspondent au tableau des anges aux sept coupes :
Vous trouverez ce travail dans le fichier suivant :
Et voici le réagencement, déduit, avec les versets sélectionnés et correspondants au tableau des anges aux sept coupes.
(......)
(XVI :1) J’entendis alors une voix forte venue du Temple, qui disait aux sept anges : « Allez, et répandez sur la terre les sept coupes de la fureur de Dieu. »
(XVI :2) Le premier s’en alla et répandit sa coupe sur la terre : une cruelle et horrible plaie frappa les hommes qui portaient la marque de la Bête et ceux qui adoraient sa statue.
(XVI :3) Le second répandit sa coupe sur la mer : elle devint du sang, comme le sang d’un mort, et tous les êtres moururent qui vivaient dans la mer.
(XVI :4) Le troisième répandit sa coupe sur les fleuves et les sources des eaux : ils devinrent du sang.
(XVI :5) Et j’entendis l’ange des eaux qui disait : « Tu es juste, toi qui es et qui étais, Toi le Saint, qui a exécuté ces jugements :
(XVI :6) parce qu’ils ont versé du sang de saints et de prophètes, tu leur as donné à boire du sang ! Ils le méritent. »
(XVI :8) Le quatrième répandit sa coupe sur le soleil et il fut donné à celui-ci de consumer les hommes par le feu.
(XVI :9) Les hommes furent brûlés d’une terrible brûlure, mais ils blasphémèrent le nom de Dieu qui a le pouvoir sur ces fléaux, ils ne se repentirent pas pour lui rendre gloire.
(XVI :10) Le cinquième répandit sa coupe sur le trône de la Bête, et le royaume de celle-ci fut plongé dans les ténèbres. Les hommes se mordirent la langue de douleur,
(XVI :11) mais ils blasphémèrent le Dieu du ciel pour leurs douleurs et leurs plaies, ils ne se repentirent pas de leurs œuvres.
(XVI :13) Je vis alors sortir de la gueule du Dragon, de la gueule de la Bête et de la bouche du Faux prophète, trois esprits impurs ressemblant à des grenouilles.
(XVI :14) Ce sont en effet des esprits de démons, qui opèrent des signes ; ils s’en vont trouver les rois de toutes les régions habitées, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant.
(XVI :16) Et ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Har-Mageddon.
(VII :1) après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre ; ils tenaient les quatre vents de la terre, afin qu’aucun souffle de vent ne passe sur la terre, ni sur la mer, ni sur un seul arbre.
(VII :2) Je vis un autre ange monter de l’orient, portant le sceau du Dieu vivant ; il cria d’une voix forte aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de frapper la terre et la mer :
(VII :3) « Ne frappez ni la terre, ni la mer, ni aucun arbre, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de Dieu. »
(VII :4) J’entendis dénombrer ceux qui avaient été marqués du sceau : cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des enfants d’Israël,
(VII :5) douze mille de la tribu de Juda, douze mille de la tribu de Ruben, douze mille de la tribu de Gad
(VII :6) douze mille de la tribu d’Aser, douze mille de la tribu de Nephtali, douze mille de la tribu de Manassé,
(VII :7) douze mille de la tribu de Siméon, douze mille de la tribu de Lévi, douze mille de la tribu d’Issakar,
(VII :8) douze mille de la tribu de Zabulon, douze mille de la tribu de Joseph, douze mille de la tribu de Benjamin.
(XVI :12) Le sixième répandit sa coupe sur le grand fleuve Euphrate, et les eaux s’asséchèrent pour préparer la route des rois qui viennent d’Orient.
(IX :16) Les cavaliers étaient au nombre de deux myriades de myriades : j’entendis que l’on disait leur nombre.
(IX :17) Ainsi ai-je vu les chevaux et ceux qui les montaient : ils avaient des cuirasses de feu, d’hyacinthe et de soufre, les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions, et de leur bouche sortaient du feu, de la fumée et du soufre.
(XI :5) Si quelqu’un veut leur faire du mal, il sortira de leur bouche un feu qui dévorera leurs ennemis ; si quelqu’un veut leur faire du mal, c’est ainsi qu’il mourra.
(IX :18) Et c’est par ces trois fléaux, par le feu, la fumée et le soufre qui sortaient de la bouche des chevaux que fut tué le tiers des hommes ;
(IX :19) le pouvoir de ces chevaux est dans leurs bouches et dans leurs queues ; car les queues semblables à des serpents ont des têtes qui les rendent redoutables.
(IX :20) Ceux des hommes qui n’avaient pas été tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains en cessant d’adorer des démons et des idoles d’or, d’argent, de bronze, de pierre ou de bois, incapables de voir, d’entendre, de marcher ;
(IX :21) ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs sortilèges, ni de leur débauche, ni de leurs vols.
(XIX :17) Puis je vis un ange qui se tenait debout dans le soleil ; et il cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient au zénith : « Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu,
(XIX :18) pour dévorer des chairs de rois, des chairs de chefs d’armée et des chairs de vaillants, des chairs de chevaux et de cavaliers, des chairs de toutes sortes de gens, d’hommes libres et d’esclaves, de petits et de grands. »
(XIX :11) Je vis alors le ciel ouvert et parut un cheval blanc ; celui qui le monte s’appelle Fidèle et Véridique, et c’est avec justice qu’il juge et qu’il combat.
(XIX :12) Ses yeux sont une flamme de feu ; sur sa tête de nombreux diadèmes ; il porte, écrit, un nom que nul ne connait que lui-même ;
(XIX :14) Les armées du ciel le suivaient sur des chevaux blancs ; elles étaient vêtues de lin fin, blanc, pur.
(XIX :15) De sa bouche jaillit une épée acérée, pour en frapper les nations. C’est lui qui les paîtra avec une verge de fer ; c’est lui qui foule la cuve du vin de la furieuse colère du Dieu tout-puissant.
(XIX :19) Et je vis la Bête et les rois de la terre, ainsi que leurs armées rassemblées pour faire la guerre à celui qui montait le cheval et à son armée.
(XIX :20) Mais la Bête fut capturée, et avec elle le faux prophète qui avait opéré des signes devant elle, trompant ainsi ceux qui avaient reçu la marque de la Bête et ceux qui adoraient sa statue. Ils furent tous deux jetés vivants dans l’étang de feu où brûlait le soufre.
(XIX :21) Quant aux autres, Ils furent égorgés par l’épée de celui qui montait le cheval, par l’épée qui jaillissait de sa bouche, et tous les oiseaux se rassasièrent de leurs chairs.
(XX :10) Et le diable, qui les trompait, fut précipité dans l’étang de feu et de soufre, où se trouvaient la Bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, dans les siècles des siècles.
(XVI :17) Le septième répandit sa coupe dans les airs, et du Temple, venant du trône, sortit une voix forte qui disait : « C’en est fait ! »
(XI :19) Le Temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, l’arche d’Alliance apparut dans son Temple, et il y eut des éclairs, des cris, des tonnerres, un tremblement de terre et une violente grêle.
(XVI :20) Toutes les îles s’enfuirent, et il ne se trouve plus de montagnes.
(XVI :21) Des grêlons pesant près d’un talent tombèrent du ciel sur les hommes ; mais les hommes blasphémèrent Dieu pour le fléau de cette grêle, car c’est là un terrible fléau.
(XX :11) Puis je vis un grand trône blanc et celui qui y siégeait. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, il n’y eut plus de place pour eux.
(I :8) « Je suis l’Alpha et l’Oméga », dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout- Puissant.
(XX :12) Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient debout devant le trône. Des livres furent ouverts, puis un autre Livre fut ouvert, celui de la vie. Et les morts furent jugés d’après ce qui était écrit dans ces livres, selon leurs œuvres.
(XX :13) La mer rendit les morts qu’elle contenait, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qu’ils contenaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres.
(XX :14) Puis la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est là la seconde mort, l’étang de feu.
(XX :15) Et toute personne qui ne fut pas trouvée inscrite dans le Livre de vie fut jetée dans l’étang de feu.
(XIX :6) Puis j’entendis comme la voix d’une foule nombreuse, comme le bruit des grandes eaux, comme le grondement de violents coups de tonnerre qui disaient:«Alléluia! Car il a établi son règne, le Seigneur notre Dieu tout-puissant.
(XV :2) Puis je vis comme une mer de cristal mêlée de feu, et debout sur cette mer de cristal, les vainqueurs de la Bête, de sa statue et du chiffre de son nom, tenant les cithares de Dieu.
(XXI :9) Puis vint l’un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux. Il m’adressa la parole, en disant : «Viens, que je te montre la fiancée, l’épouse de l’Agneau. »
(XXI :10) Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu,
(XXI :11) munie de la gloire de Dieu. Elle resplendissait comme une pierre précieuse, comme une pierre de jaspe cristallin.
(XXI :12) Elle était entourée d’une grande muraille ; elle avait douze portes, sur les portes douze anges, et des noms s’y trouvaient inscrits, ceux des douze tribus des enfants d’Israël.
(XXI :13) A l’orient, trois portes ; au nord, trois portes ; au midi, trois portes ; à l’occident trois portes.
(XXI :14) La muraille de la ville avait douze assises, et sur elles douze noms : ceux des douze apôtres de l’Agneau.
(XXI :15) Celui qui me parlait tenait une mesure, un roseau d’or, pour mesurer la ville, ses portes et sa muraille.
(XXI :16) La ville forme un carré : sa longueur égale sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau : soit douze mille stades. Sa longueur, sa largeur et sa hauteur sont égales.
(XXI :17) Il mesura aussi sa muraille : cent quarante-quatre coudée, mesure d’homme, c’est-à-dire d’ange.
(XXI :18) La muraille est de jaspe et la ville d’or pur, d’or semblable à du cristal pur.
(XXI :19) Les assises de la muraille sont ornées de toutes sortes de pierres précieuses ; la première assise est de jaspe, la deuxième de saphir, la troisième de calcédoine, la quatrième d’émeraude,
(XXI :20) la cinquième de chrysolithe, la sixième de cornaline, la septième de chrysolithe, la huitième de béryl, la neuvième de topaze, la dixième de chrysoprase, la onzième d’hyacinthe, la douzième d’améthyste.
(XXI :21) Les douze portes sont douze perles ; chacune des portes est d’une seule perle. La place de la ville est d’or pur, comme du cristal transparent.
(XVII :1) Un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint ensuite et m’adressa la parole : « viens, dit-il, que je te montre la condamnation de la grande prostituée qui est assise au bord des grandes eaux.
(XVII :2) C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à la débauche, c’est du vin de sa prostitution que se sont enivrés les habitant de la terre. »
(XVII :3) Et il me transporta en esprit dans un désert. Je vis alors une femme assise sur une Bête écarlate, pleine de noms blasphématoires et qui avait sept têtes et dix cornes.
(XVII :4) La femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, toute resplendissante d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or pleine d’abominations et des impuretés de sa prostitution,
(XVII :5) et sur son front était inscrit un nom, un mystère : « Babylone la grande, mère des prostituées et des abominations de la terre. »
(XVII :6) Je vis cette femme s’enivrer du sang des saints, du sang des témoins de Jésus, et je fus saisi, à sa vue, d’un profond étonnement.
(XVII :7) Mais l’ange me dit : « Pourquoi t’étonner ? Je vais te dire le mystère de la femme et de la Bête qui la porte, celle qui a les sept têtes et les dix cornes.
(XVII :8) La Bête que tu as vue était, elle n’est plus, elle va monter dans l’abîme pour aller à la perdition ; et les habitants de la terre, ceux dont le nom n’est pas inscrit depuis la fondation du monde sur le livre de vie s’étonneront de voir la Bête, parce qu’elle était, qu’elle n’est plus, et qu’elle reparaîtra.
(XVII :9) C’est ici qu’il faut une intelligence douée de sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme est assise. Ce sont aussi sept rois ;
(XVII :10) cinq sont tombés, l’un règne, l’autre n’est pas encore venu, et quand il viendra, il doit demeurer peu de temps.
(XVII :11) Quand à la Bête qui était et n’est plus, elle est elle-même un huitième roi, mais elle fait aussi partie des sept et elle va à la perdition.
(XVII :12) Les dix cornes que tu as vues sont dix rois qui n’ont pas encore reçu la royauté, mais qui reçoivent le pouvoir royal, pour une heure, avec la Bête.
(XVII :13) Ils n’ont qu’un seul dessein : donner leur puissance et leur pouvoir à la Bête.
(XVII :14) Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, avec les siens, appelés, choisis, et fidèles, car il est le Seigneur des Seigneurs et Roi des rois. »
(XVII :15) Puis l’ange me dit : « Les eaux que tu as vues, au bord desquelles la Prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues.
(XVII :16) Mais les dix cornes que tu as vues, ainsi que la Bête, prendront en haine la prostituée, la dépouilleront, la mettront toute nue, mangeront ses chairs et la consumeront par le feu.
(XVII :17) Car Dieu leur a mis au cœur d’exécuter son propre dessein, d’exécuter un seul dessein : donner leur royauté à la Bête, jusqu’à ce que soient accomplies les paroles de Dieu.
(XVII :18) Quand à la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui règne sur les rois de la terre. »
(XXII :6) L’ange me dit alors : « Ces paroles sont dignes de foi et véridiques, et c’est le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, qui a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver sous peu.
(XXII :8) C’est moi, Jean, qui entendais et voyais cela. Après avoir entendu et vu, je tombai, pour l’adorer, aux pieds de l’ange qui me l’avait montré.
(XXII :9) Mais il me dit : « Non, attention ! Je suis un serviteur comme toi et tes frères les prophètes, et comme ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu ! »
(I :19) Écrit donc ce que tu as vu, ce qui est et ce qui doit arriver ensuite.
(......)
Quelques petites précisions :
Sur les correspondances 1 à 4 (terre, mer, eaux, astres)
1re Trompette ↔ 1re Coupe
Nous avons le mot terre. Au planétaire, l’annonce touche un tiers ; dans le quadrant, l’effet se totalise et devient visible sur la terre.
2e Trompette ↔ 2e Coupe
Nous avons le mot mer. Au planétaire, un tiers de la mer est atteint ; dans le quadrant, la mer du périmètre (p. ex. la Méditerranée) connaît une totalisation de l’atteinte.
3e Trompette ↔ 3e Coupe
Nous avons les mots fleuves et sources. L’altération “venue d’en haut” (tiers) se traduit en jugement bu sur terre (totalité dans le périmètre).
4e Trompette ↔ 4e Coupe
Nous avons les Astres. Mesure/atteinte astrale (tiers) ↔ intensification thermique perçue dans le quadrant (p. ex. éruption solaire n’affectant que la partie du coté exposé).
Sur les correspondances 5 et 6 (royaume de la Bête, Euphrate)
5e Trompette ↔ 5e Coupe
Même domaine d’atteinte : la souveraineté de l’adversaire, Satan. Au planétaire (Trompette), relâchement démoniaque et tourment ; dans le quadrant (Coupe), obscurcissement du trône de la Bête — effet totalisant dans le périmètre.
6e Trompette ↔ 6e Coupe
L’Euphrate comme charnière. Côté planétaire : déliaison/mobilisation ; côté quadrant : assèchement en vue de la confrontation, lisible comme totalisation dans le périmètre.
Sur la correspondance 7 (sommet/accomplissement)
7e Trompette ↔ 7e Coupe
7e Trompette : proclamation au ciel, ouverture du sanctuaire, phénomènes célestes.
7e Coupe : « C’est fait » (accomplissement), secousse, chute, grêle — dans le périmètre.
Lecture : même sommet, perçu différemment — décret au ciel, manifestation sur terre. Passage de la graduation (tiers) à la totalisation (périmètre).
Colère / achèvement
Au ciel (fin #10), la colère et l’heure du jugement sont proclamées ; sur terre (fin #13), le sommet des coupes dit « C’en est fait » et en déploie les effets. → Ciel = décret, Terre = exécution.
Faisceau théophanique répété
Le même faisceau éclairs + voix/cris + tonnerres + grande secousse marque le sommet des deux blocs. Dans le terrestre, il se complète par la grêle ; Dans le céleste par la chute des étoiles → Même signal de sommet, deux plans.
Bouleversement
L’impact correspondant : îles qui s’enfuient / montagnes déplacées. → Rime ciel→terre assumée : retrait cosmique ↔ bouleversement géophysique.
Sur le seuil commun (après le 7ᵉ fléau)
À ce point, un messager ouvre à nouveau le dialogue avec Jean et montre ce qui descend du ciel (la fiancée, la ville sainte). C’est le même sommet vu depuis l’autre plan : le décret (ciel) et l’effet (terre) appellent maintenant la vision de la demeure. J’en traiterai à part, après l’ajustage méthodologique.
Nous tenons à souligner que cette reconstruction n'est pas figée. Car il y a une part de subjectivité dans certains choix de positionnement de verset. Cette proposition peut potentiellement encore évoluer si des observations pertinentes viennent s'ajouter.
C'est la fin de la séquence terrestre, écho des sept fléaux ultimes. Le sommet étant posé, je publierai maintenant une courte mise au point de méthode (référentiel, anaphores, messager au seuil), puis j’ouvrirai le dossier des Signes qui jalonnent, côté terre, la même progression que les sceaux.






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