7. La Bête méprise de l'Apocalypse de saint jean.
- cesar bki
- 10 juil. 2024
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 janv.

Avant de travailler sur le regroupement des versets suggérant une présence de Jean dans le Temple Céleste, je souhaiterais évoquer une situation terrestre de celui-ci :
L'arrivée et la description des Bêtes de l'Apocalypse de saint Jean.
Oui, je soutiens que cette vision de Jean se déroule pendant que celui-ci se trouve sur la terre ferme. Mais ce n'est pas encore le sujet à aborder.
Nous sommes convaincus que la description des deux Bêtes a été également manipulée. Qu'est-ce qui me permet de penser ainsi ?
Cette vision intervient dans le chapitre 13, après la description des signes que Jean voit apparaitre dans le ciel (de sa position terrestre).
L'un d'eux est celui de l'arrivée d'un dragon qui n'est autre que le diable en "personne".
(XII:3) Un autre signe parut dans le ciel : c’était un grand Dragon d’un rouge ardent avec sept têtes et dix cornes, et sept diadèmes sur ses sept têtes.
Avant que celui-ci soit chassé du ciel et précipité sur la terre, après avoir perdu la guerre contre l'archange Michel.
Ensuite, que nous dit Jean sur la première Bête qu'il voit :
(XIII:1) Je vis ensuite monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms blasphématoires.
En première impression, nous pourrions dire que cette Bête nous rappelle la description du grand Dragon. Elle est d'ailleurs de couleur similaire :
(XVII:3) Et il me transporta en esprit dans un désert. Je vis alors une femme assise sur une Bête écarlate, pleine de noms blasphématoires et qui avait sept têtes et dix cornes.
Comment ne pas penser qu'il s'agit tout simplement du même protagoniste ? Le grand Dragon a perdu la Bataille Céleste où il a pu être blessé. Ce n'est bien sûr pas précisé en première intention, mais
la Bête, celle qui monte de la mer, a été blessé par épée :
(XIII:3) L’une de ses têtes était comme égorgé à mort, mais sa blessure mortelle fut guérie. Et la terre entière, émerveillée, suivait la Bête.
(...)
(XIII:14) Elle trompe les habitants de la terre par des signes qu’il lui a été donné d’accomplir en présence de la bête ; elle dit aux habitants de la terre de dresser une statue à la Bête qui, blessée par l’épée, avait survécu.
Il y a des éléments de concordance, par la ressemblance et l'état "physique" possible.
Pourtant, voici comment la suite du verset 1 nous dépeint son apparence :
(XIII:2) La Bête que je vis ressemblait à une panthère, avec des pattes d’ours et une gueule de lion. Le Dragon lui donna sa puissance et son trône et un grand pouvoir.
Et voici comment la première Bête fut interprétée et rendue dissocié du grand Dragon :

Alors que le verset 2 doit être pris en compte pour la description de la Bête qui monte de la terre (ou qui sort de l'abîme).
Dans la succession des versets que vous connaissez, il n'y a pas de description physique de cette deuxième Bête, car elle a tout simplement été déplacée, vers la première.
D'où la confusion des rôles et les interprétations (je dois le dire) erronées.

Voici, selon mes analyses de contenu, la succession la plus probable des versets décrivant les deux bêtes, dans le chapitre 13 de L'Apocalypse de Jean :
1) La Bête qui monte de la mer.
(XIII:1) Je vis ensuite monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms blasphématoires.
(XIII:3) L’une de ses têtes était comme égorgé à mort, mais sa blessure mortelle fut guérie. Et la terre entière, émerveillée, suivait la Bête.
(XIII:7) Il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de l’emporter sur eux, et il lui fut donné pouvoir sur toute tribu, peuple, langue et nation.
(XIII:8) Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom ne se trouve pas inscrit depuis la fondation du monde dans le livre de vie de l’Agneau égorgé.
2) La Bête qui monte de la terre.
(XIII:11) Puis je vis une autre bête monter de la terre. Elle avait deux cornes semblables aux cornes d’un agneau, mais elle parlait comme un Dragon.
(XIII:5) Il lui fut alors donné une bouche qui proférait des discours arrogants et des blasphèmes ; et il lui fut donné pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois.
(XIII:6) Elle ouvrit donc la bouche pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer son Nom, et sa demeure, et ceux qui demeurent dans le ciel.
(XIII:16) À tous les hommes, petits et grands, riches et pauvres, elle fait apposer une marque sur la main droite ou sur le front,
(XIII:17) pour que personne ne puisse acheter ou vendre s’il n’est marqué du nom de la Bête ou du chiffre de son nom.
(XIII:18) C’est ici qu’il faut de la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le chiffre de la Bête ; car c’est le chiffre d’un homme : son chiffre est six cent soixante-six.
(XIII:2) La Bête que je vis ressemblait à une panthère, avec des pattes d’ours et une gueule de lion. Le Dragon lui donna sa puissance et son trône et un grand pouvoir.
(XIII:12) Tout le pouvoir de la première Bête, elle l’exerce en sa présence ; elle amène la terre et ses habitants à adorer la première Bête dont la blessure mortelle avait été guéri.
(XIII:13) Elle opère de grands signes, jusqu’à faire que le feu descende du ciel sur terre aux yeux des hommes.
(XIII:14) Elle trompe les habitants de la terre par des signes qu’il lui a été donné d’accomplir en présence de la bête ; elle dit aux habitants de la terre de dresser une statue à la Bête qui, blessée par l’épée, avait survécu.
(XIII:15) Il lui a même été donné d’animer la statue de la Bête, au point qu’elle parle et fait mettre à mort tous ceux qui ne l’adorent pas.
(XIII:4) Et l’on adora le Dragon, parce qu’il avait donné le pouvoir à la Bête, et l’on adora la Bête, en disant : « Qui est comparable à la Bête, et qui peut combattre contre elle ? »
3) Pour être complet.
Dans le chapitre 13, il reste deux versets qui n'ont pas été employés :
(XIII:9) Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende !
(XIII:10) Qui est pour la captivité ira à la captivité ; qui tuera par l’épée doit être tué par l’épée. Ainsi se fondent la persévérance et la foi des saints.
Ils sont comme des cheveux dans la soupe. C'est une évidence, ils ne sont pas à leur place.
Ils font partie des répétitions de langage de l'Esprit, dans les chapitres correspondant aux lettres aux églises.
4) En résumé.
Le Dragon d'un rouge ardent peut être considéré comme l'incarnation terrestre de Satan, ou la symbolisation de celui-ci.
Il est précipité sur terre et s'établit sur le sable de la mer :
(XII:17) Plein de colère contre la Femme, Le Dragon partit en guerre contre le reste de sa descendance, ceux qui gardent les commandements de Dieu et portent le témoignage de Jésus.
(XII:18) Et il s’établit sur le sable de la mer.
De cette position, il peut monter de la mer et devenir l'incarnation terrestre de Satan, la première Bête au sept têtes.
Le Dragon ou la première Bête donne du pouvoir à la seconde, celle qui a la gueule de lion et les corne d'agneau. Celle-ci fait adorer la statue de la première Bête, ainsi les hommes viennent à adorer le Dragon.
C'est un peu prématuré dans la réorganisation des versets, vous n'avez pas encore la vue d'ensemble, mais sachez que Jean prophétise un autre évènement entre les deux visions des Bêtes. La chronologie des évènements n'est vraiment pas celle que vous croyez.
Mille ans s'écouleront sur terre...
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