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16. Le Dragon de l'Apocalypse de saint Jean.

  • Photo du rédacteur: cesar bki
    cesar bki
  • 30 nov.
  • 3 min de lecture
Le Dragon rouge ardent
(XII :3) Un autre signe parut dans le ciel : c’était un grand Dragon d’un rouge ardent avec sept têtes et dix cornes, et sept diadèmes sur ses sept têtes.

Selon notre référentiel, Jean décrit la vision de sept fléaux, vus une fois au travers d'évènements célestes et une autre fois terrestres.

Dans le schéma céleste, le déferlement des sept plaies ultimes découle de l'ouverture du septième et dernier sceau. Dans celui terrestre, jean nous parle d'un grand Signe dans le ciel avec l'apparition d'anges porteur de coupes, infligeant tour à tour leurs maux, en grandes similarités avec les différents anges aux trompettes.

N'avons-nous pas là une invitation à considérer les Signes comme étant des échos terrestres aux "sceaux " célestes ?

Si tel est le cas, nous devrions retrouver, dans les observations terrestres de Jean, des éléments pouvant être assimilés aux différentes ouvertures de sceaux. Et par "Signes", la narration nous en offre déjà deux de plus ; l'apparition de la Femme, et celle du Dragon.

Que savons-nous sur ce dernier ?


Voici quelques versets le décrivant :


(XII :3) Un autre signe parut dans le ciel : c’était un grand Dragon d’un rouge ardent avec sept têtes et dix cornes, et sept diadèmes sur ses sept têtes.

(XII :4) Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel et les précipitait sur la terre. Ce Dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant lorsqu’elle l’aurait mis au monde.

(XII :13) Quand le Dragon vit qu’il était précipité sur la terre, il se mit à la poursuite de la Femme qui avait enfanté un fils, un enfant mâle.

(XII :17) Plein de colère contre la Femme, le Dragon partit en guerre contre le reste de sa descendance, ceux qui gardent les commandements de Dieu et portent le témoignage de Jésus.


Quels sont les éléments que nous pouvons relever.

Le dragon est annoncé comme un autre signe, en effet, il suit le premier qualifié de grand. Il fait donc bien partie de ce que nous essayons de mettre en parallèle avec les sceaux, comme les anges aux sept coupes et le septième sceau.

Le Dragon est décrit de couleur rouge ardent et de caractère belliqueux.

Description qui nous semble sied également au cavalier du deuxième sceau.


(VI :3) Lorsque l’Agneau eut ouvert le deuxième sceau, j’entendis le deuxième être vivant qui disait :« viens ! »

(VI :4) Aussitôt un autre cheval sortit. Il était roux, et à celui qui le montait mission fut donnée d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’entre-tuent ; et il reçut une grande épée.



Le deuxième cavalier de l'Apocalypse


Le caractère belliqueux du cavalier y est bien présent. Qu'en est-il de la couleur qui accompagne sa description ?

Dans notre traduction de l'Apocalypse de saint Jean, le cheval est qualifié de roux, comme dans la version connue de Louis Segond. Difficile d'y voir une parfaite correspondance de teinte. Sauf que dans d'autres traductions, comme dans la Bible de Jérusalem et la Traduction Œcuménique de la Bible, le cheval est dit "rouge feu".

Si nous regardons également dans le texte de base grec, le mot pour la couleur du cheval est πυρρός (pýrrhos), qui signifie “rouge feu / rouge ardent”; c’est aussi le mot pour le “grand dragon rouge” de cette version grecque, ce qui confirme et renforce la correspondance entre le deuxième sceau et le deuxième signe.


Nous voyons donc clairement se dessiner une ressemblance entre les signes et les sceaux. Nous avons, pour l'instant, rapproché le deuxième et le septième évènement, annoncés dans les deux visions de Jean. Est-il possible de retrouver des corrélations pour le premier Signe est le premier Sceau ?



 
 
 

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