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15. Les signes de l'Apocalypse de saint Jean.

  • Photo du rédacteur: cesar bki
    cesar bki
  • 16 nov.
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 nov.

Nous poursuivons avec la composante des Signes.

Selon le référentiel que nous avons adopté, Jean est sur l'île de Patmos lorsqu'il voit apparaître divers éléments dans le ciel. Nous supposons que ce sont des évènements miroirs de la vision céleste, parentés à l'ouverture des sceaux dans le temple céleste, comme ont pu l'être les coupes par rapport aux trompettes. L'objectif est toujours de dégager la cohérence d’ensemble : le terrestre en miroir du céleste, afin d’ordonner ce que Jean a pu voir, de ce point d'observation. Nous ouvrons avec le grand pivot : les sept anges aux sept fléaux.



Je vis alors dans le ciel un autre grand signe, grand et merveilleux : sept anges portant sept fléaux, les ultimes, car c’est par eux que s’accomplit la fureur de Dieu.
(XV :1) Je vis alors dans le ciel un autre grand signe, grand et merveilleux : sept anges portant sept fléaux, les ultimes, car c’est par eux que s’accomplit la fureur de Dieu.

   Quelle va être cette étape ?

Il est intéressant de rappeler que dans la Révélation, selon notre référentiel, Jean a pour visions sept fléaux, vus une fois selon des considérations célestes et une autre fois terrestre.

Dans les Cieux, ces sept fléaux sont initiés par l'ouverture du septième sceau. Ces sceaux, par leur levée successive, cadencent la survenue de périodes historiques précises.

Nous avons montré précédemment que le schéma des sept trompettes pouvait être retrouvé, par similarité, dans l'expression des sept coupes. Peut-on retrouver le schéma complet de la vision céleste dans la composante terrestre ? Sept évènements majeurs dont l'ultime inonde de plaies ?

Considérons pour le moment cette hypothèse comme exacte.

Quel pourrait être le pendant du septième sceau dans la vision terrestre ?


(VIII :1) Lorsque l’Agneau ouvrit le septième sceau, il se fit dans le ciel un silence d’environ une demi-heure.

(VIII :2) Je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu et sept trompettes leur furent données.

(VIII :3) Alors vint un autre ange, qui se tint près de l’autel, avec un encensoir d’or. On lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrît avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône.

(VIII :4) Avec les prières de tous les saints, la fumée des parfums s’éleva de la main de l’ange, devant Dieu.


Nous recherchons des versets qui annoncent la venue de sept anges.

Regardons ceux donnés dans le chapitre 15 :


(XV :1) Je vis alors dans le ciel un autre grand signe, grand et merveilleux : sept anges portant sept fléaux, les ultimes, car c’est par eux que s’accomplit la fureur de Dieu.

(XV-5) Après cela, je vis le Temple de la tente du témoignage s’ouvrir dans le ciel,

(XV-6) et les sept anges portant les sept fléaux sortirent du Temple, vêtus de lin pur, de lin éclatant, et la poitrine ceinte d’une ceinture d’or.

(XV :8) Et le Temple fut rempli d’une fumée venue de la gloire de Dieu et de sa puissance. Et personne ne pouvait pénétrer dans le Temple, jusqu’à ce que fussent accomplis les sept fléaux des sept anges.


(L'absence des versets (XV :2-3,7) est due à leur intégration dans la version céleste.)


Comment les relier aux coupes ? Le chapitre 16 vient directement après (XV :8).


(XVI :1) J’entendis alors une voix forte venue du Temple, qui disait aux sept anges : « Allez, et répandez sur la terre les sept coupes de la fureur de Dieu. »


Il existe qu'un seul et même Temple de Dieu. Selon notre vision du texte de l'Apocalypse, Jean se retrouve à un certain moment dans celui-ci, et une autre fois, il l'aperçoit dans le ciel.

Il ne vous aura pas échappé, dans la mise en comparaison des versets, que la fumée à l'intérieur du Temple devient un élément commun aux deux visions.



Nous supposons que dans la vision céleste, les sceaux jalonnent les évènements (historiques) précurseurs aux sept fléaux (les trompettes).

Dans la vision terrestre, un grand signe annonce l'arrivée des anges porteurs des sept fléaux (les coupes). Quoi de plus normal que de voir un grand signe précurseur dans le ciel, quand on est sur le plancher des vaches.


L'Apocalypse de saint Jean nous en cite deux autres évidents :

La femme vêtue du soleil.


(XII :1) Alors un grand signe parut dans le ciel : une Femme vêtue du soleil, la lune sous ses pieds, une couronne de douze étoiles sur la tête;


Le dragon d'un rouge ardent. 


(XII :3) Un autre signe parut dans le ciel : c’était un grand Dragon d’un rouge ardent avec sept têtes et dix cornes, et sept diadèmes sur ses sept têtes.



      Avant d'identifier les quatre autres repères temporels terrestres, complétant le calque du schéma du déroulement de la vision céleste,

déterminons le lien de ressemblance entre les sceaux et les signes qui leur correspondent dans le ciel.

Le plus évident, qui ne fera pas l'objet de précision, est le septième évènement informant de l'arrivée de sept fléaux ultimes.

Dans les Cieux, ces sept fléaux (trompettes) découlent de l'ouverture du septième sceau.

Sur terre, sept fléaux (coupes) sont annoncés par un (autre) grand signe.

Ce constat nous permet de montrer l'existence d'une corrélation entre le sceau et le signe vu dans le ciel.


Qu'en est-il du dragon et de la femme ?


 
 
 

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